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Tournon reporter

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Tournon d’Agenais : De la parqueterie à la laiterie, une reconversion réussie

Le 31 octobre 2015 fut la date pour Jean Michel Chevrier de la fin de son aventure pro au sein des parquets Marty. Embauché en novembre 1980, il y a fait carrière pendant 35 ans comme chef d’équipe au vernissage. Licencié économique par Tarkett, il a bénéficié de la cellule de reclassement du groupe.

Tournon d’Agenais : De la parqueterie à la laiterie, une reconversion réussie

Malgré son âge, plus près de la retraite que du début de sa carrière, il est loin de se résigner à aller pointer au chômage et choisit pour sa reconversion professionnelle de revenir sur l’exploitation familiale à Tournon d’Agenais pour y lancer un élevage caprin. Ainsi en 2015, il commence par acheter 92 chèvres dont trois boucs et les installe dans l’ancienne grange complètement modifiée pour recevoir le troupeau.

Une année plus tard, il crée la salle de traite aux normes en ossature bois. Le lait commence à couler fin janvier 2016. Deux investissements importants ont été réalisés, 30 000€ pour la salle de traite et presque 20 000 pour le mini-dumper qui permet d’évacuer le fumier régulièrement sans peine. La première année est difficile et toute sa prime de licenciement y est passée mais il signe un contrat de trois ans avec la laiterie de Caussade et peu à peu commence à recevoir le fruit de son travail.

Depuis dix jours, c’est à nouveau l’effervescence au sein de son élevage. « La première année, on avait eu 91 naissances et on avait gardé 24 petites chèvres pour faire grandir le troupeau à 115 bêtes. Cette année, on a eu beaucoup de naissances multiples et on a déjà 124 chevreaux alors qu’il reste encore 28 mères à venir » explique Jean Michel. En si peu temps autant de naissances, c’est bien sur beaucoup de travail ! Jean Michel a décidé de garder à nouveau une quinzaine de femelles pour agrandir à nouveau son cheptel à 130.

« 130, C’est le seuil maximum pour nos infrastructures » indique Jean Michel qui souhaite se concentrer uniquement sur le lait. « De nombreuses personnes me demandent si je ne souhaite pas faire du fromage mais à 56 ans cela me semble compliqué de se lancer dans un autre métier qui demande également beaucoup d’investissement financier ! ».

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